Tu es Appelé à Transcender


Quelle est la différence entre un serpent et une chenille?
Vous me direz que la chenille est un insecte, mais que le serpent est un reptile; ce qui est correcte. Vous me direz aussi que le serpent n’a pas de pieds, la chenille si. Vous me direz que le serpent est carnivore, mais la chenille se nourrit de végétaux. Toutes ces réponses sont exactes.
Mais il y a encore une différence beaucoup plus profonde entre ces deux animaux. Le serpent mue, alors que la chenille subit une métamorphose qui le transforme en un animal complètement différent.
Le serpent quand il doit grandir, il mue! Il se débarrasse de son ancienne peau, avec tous les parasites qui s’y étaient accrochés. Avec sa nouvelle peau, reluisante et sans tâche, qui brille au soleil, il retrouve ainsi sa fierté et ses couleurs. Cependant, même s’il grandit après chaque mue, et ses écailles brillent à nouveau, mais il n’en demeure pas moins qu’il reste ce qu’il est: c’est-à-dire un serpent. Un animal venimeux. Il peut muer, changer de peau, renouveler l’éclat de ses écailles, se débarrasser de ses parasites, mais il ne peut pas changer ce qu’il est.
Par la mue, il grandit; mais sa nature ne change pas. Et par conséquent, il est toujours, après la mue, ce qu’il a été avant, et reste donc serpent. Il peut se défaire de son ancienne peau, mais pas du venin qui est en lui. Il peut raviver l’éclat de ses écailles, mais pas s’extirper du mal qui l’habite.
Autrement dit, toute la transformation du serpent n’est faite qu’en surface, et est donc superficielle.
Par contre, le cas de la chenille est beaucoup plus intéressant. C’est un petit insecte presqu’insignifiant, qu’on ne remarque souvent même pas. Un mangeur de feuilles né. Il passe quasiment toute sa vie sur le même arbre. Et chaque jour que Dieu fait, son seul but dans la vie est de dévorer des feuilles.
Il mange; il mange encore et encore, sans jamais lever la tête pour observer les étoiles; même pas un instant! Et quand il se décide enfin à quitter sa branche pour explorer les environs, ce n’est pas pour essayer de comprendre le monde qui l’entoure, encore moins pour chercher la science, non. C’est simplement pour trouver de jeunes bourgeons tendres à se mettre sous la dent, et recommencer à faire ce qu’il sait faire de mieux: dévorer!
Pourtant un jour, subitement, la chenille cesse de s’empiffrer. Elle reçoit un appel! Un appel qui lui pousse à tout abandonner, tout laisser derrière elle. Et à partir de là, son comportement change du tout au tout. Elle qui était une gobeuse de feuilles née, la feuille ne lui dit plus rien à présent. Elle passe à côté des bourgeons verts et délicieux sans leur jeter un regard. Elle a d’autres préoccupations.
Elle a désormais ce désir qui brûle en elle, et dont elle ne peut pas comprendre tout à fait la raison, ni le sens. Jusqu’à ce qu’enfin elle trouve un endroit paisible, et là elle s’arrête. Puis commence sa transformation. Elle devient petit à petit une chrysalide.
Á l’intérieur de ce cocon, des changements profonds sont en train de s’opérer. Je n’imagine même pas la douleur de cette transformation. Pendant plusieurs jours, une force inconnue va remodeler, reconfigurer, reprogrammer la chenille et sa vie va changer à jamais.
Et quand finalement elle renaît de sa chrysalide, c’est un miracle sans nom. Une petite chenille est entrée dans la chrysalide, mais c’est un papillon qui en ressort. C’était ça l’appel qu’elle avait reçu: l’appel de la transcendance! Cet appel l’invitait à transcender sa nature de chenille pour devenir un papillon.
Elle est entrée dans la chrysalide chenille, elle en est ressortie papillon. Elle est entrée un insecte bouffeur de feuilles, et maintenant c’est un insecte qui se délecte du nectar des fleurs. Elle est entrée un animal terrestre, marchant sur la terre. Elle en est ressortie un animal céleste, volant dans les airs. Dans sa vie d’avant, elle était confinée à un seul arbre, maintenant elle a le monde à sa portée. Elle a transcendé sa nature terrestre, pour acquérir une nouvelle nature, qui est céleste.
La transcendance, voilà l’appel que Dieu fait à l’humanité tout entière aujourd’hui: hommes, femmes et enfants.
Souvent au lieu de répondre à l’appel de la transcendance, nous préférons muer. Par exemple, nous prenons des résolutions pour changer notre vie, comme faire du sport. On se lève tôt le matin pour aller courir, ou on va la salle de gym pour sculpter notre physique. Nous cherchons refuge dans la pensée positive, ou les méthodes de développements personnels. Nous nous fixons des objectifs et nous travaillons avec acharnement pour les atteindre.
Nous nous obstinons à travailler des heures et des heures durant, pour gagner le plus d’argent que possible, afin de nous payer l’avenir que nous rêvons; ou de préparer un avenir à nos enfants. Certains essayent de réconcilier la chair et l’esprit avec la méditation et le yoga. Par ces méthodes, ils cherchent le divin qui est en eux, ou à se connecter à un grand tout, à la nature et à l’univers.
Bien que je ne discute pas de l’aspect positif que peut avoir toutes ces méthodes, ces résolutions, et de la satisfaction personnelle que cela peut apporter d’avoir accompli quelque chose d’important, pour soi et dans sa vie. Mais il n’en demeure pas moins que la mue, n’est qu’un changement superficiel. On peut en effet, être fier du travail de toute une vie, ou d’avoir atteint un objectif pour lequel on a travaillé fort.
Mais le venin, le mal qui est en l’être humain demeure. Et ce mal, c’est le péché!
Travailler dur, gagner de l’argent; payer ses factures, ses dettes, faire du sport, aimer les gens, ne pas faire du mal aux autres, avoir l’esprit zen avec la méditation… etc. Tout ça c’est bien, c’est même très bien! Mais la plupart de ces choses ne profitent qu’à l’enveloppe charnelle qui un jour, retournera à la poussière, et non à l’âme qui est éternelle. Nous passons énormément de temps et dépensons beaucoup d’énergie à nous occuper de ce qui est périssable, mais délaissons ce qui est permanent.
Voilà pourquoi Dieu t’appelle aujourd’hui, mon frère, ma sœur! Il t’appelle à transcender cette nature charnelle qui te lie à la terre, est périssable et dans laquelle habite le venin du péché, pour acquérir une nouvelle nature qui est céleste, sainte et sans péché en Jésus-Christ.
Cependant, il y a toujours des excuses qui nous empêchent de répondre à l’appel de Dieu.
Pourquoi deviendrais-je un papillon, moi? Je suis une chenille, je suis née comme ça; je ne peux pas changer ce que je suis. Il faut être soi-même, et s’accepter tel qu’on est! D’ailleurs, nous sommes chenilles dans la famille de pères en fils, et de mères en filles. Notre culture est liée à cet arbre, pourquoi devrais-je l’abandonner? L’abandonner, c’est renier ma culture. Pourquoi cesserai-je de manger des feuilles? C’est notre tradition de manger des feuilles. Mes parents mangeaient des feuilles; leurs parents avant eux mangeaient des feuilles, pourquoi cela devrait changer avec moi?
Je pourrais te donner des dizaines de bonnes raisons pour dire OUI à l’appel que Dieu te fait aujourd’hui. Mais ici, je peux t’en donner seulement Sept (7):
1.– L’être humain ne peut pas se justifier devant Dieu, car le venin du péché habite en lui dès sa naissance: « Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché. » Psaumes 51 : 7; mais aussi: « car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Romains 3 : 23.
2.– L’être humain a besoin d’un détergeant spirituel qui puisse le laver et enlever son péché. Et Jésus seul a cette capacité: « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Jean 1 : 29, mais aussi: «...le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. »1 Jean 1 : 7.
3.– Ce venin qui habite dans notre chair, nous conduit à la mort éternelle, le fait d’être séparé de Dieu pour l’éternité: « Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 6 : 23.
4.– Personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu sans la métamorphose de la nouvelle naissance: « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Jean 3 : 5.
5.– Cette métamorphose, c’est Jésus qui le fait dans ta vie quand tu crois en lui: « Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » Jean 1 : 12-13.
6.– Et le processus de la chrysalide commence avec la repentance: « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Romains 10 : 9; mais aussi: « Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir. » Actes 17 : 30.
7.– « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. » Ephésiens 2 : 8.
Ainsi, muer nous procure certains avantages physiques, mais seule la métamorphose de la nouvelle naissance, par la foi, en Jésus-Christ, nous donne accès au Salut de Dieu. Lisez notre autre article : « Le Dieu est Amour de l’Enfer », pour en savoir plus sur le salut de Dieu.





